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Les agriculteurs sont loin d’être « dans le champ » en ce qui concerne l’utilisation d’outils technologiques pour communiquer ou faire des affaires.
C’est du moins ce que révèle un sondage réalisé par Financement agricole Canada (FAC) au cours de l’été 2011 auprès de 4121 agriculteurs. Selon ce coup de sonde, 81 % des producteurs agricoles ont un téléphone cellulaire, 29 % possèdent un téléphone intelligent, tandis que 6 % disent se servir de la tablette électronique.
En outre, plus de la moitié (53 %) des producteurs canadiens qui utilisent actuellement un téléphone intelligent ont l’intention d’acquérir la populaire tablette au cours des deux prochaines années.
Le sondage fait ressortir, grosso modo, que les agriculteurs, qui ont la réputation d’être plutôt conservateurs dans leurs méthodes de travail, sont particulièrement branchés. Le taux d’utilisation de ces outils sur les fermes est sensiblement le même que dans les foyers canadiens.
Or, il est important pour les producteurs de bénéficier d’une liaison Internet stable et d’une connexion à haute vitesse pour bénéficier de la technologie de pointe. Comme le fait remarquer FAC, les nouveaux appareils peuvent transformer les véhicules ou les machines agricoles en « bureau mobile ». Le producteur peut ainsi passer ses commandes, commercialiser ses produits et vérifier la météo, les taux d’intérêt et les marchés des grains, par exemple.
Fait intéressant à souligner : 50 % des producteurs qui n’ont pas un BlackBerry ou un iPhone sont convaincus qu’ils n’en auront jamais. Quatre-vingt-six pour cent des répondants ont Internet haute vitesse.
Mais pourquoi un tel sondage sur les moyens de communication auxquels ont recours les agriculteurscoast to coast? « On voulait simplement savoir quels outils utilisent les producteurs. Notre mission, c’est de faire progresser l’agriculture, et on sait que c’est un secteur d’activité de plus en plus complexe, et tout va de plus en plus vite », a résumé à la Terre l’économiste agricole principal à FAC, Jean-Philippe Gervais.