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Les producteurs d’œufs de consommation du Québec seront les premiers en Amérique du Nord à avoir un système de traçabilité.
Cela permettra d’identifier individuellement chaque œuf et de le retracer du pondoir à l’assiette du consommateur.
En effet, dès le 8 juillet, un nouveau règlement sur la traçabilité entrera en vigueur au Québec. « Je suis heureux de faire l’annonce de ce règlement qui facilitera le repérage de l’origine des œufs ainsi que leur rappel. C’est une étape de plus qui est franchie en matière de traçabilité des aliments », a indiqué par communiqué le ministre de l’Agriculture, François Gendron.
L’annonce a reçu un accueil favorable de la part des producteurs d’œufs de consommation. Préalablement à cette annonce, tous les acteurs de la filière avaient eu l’occasion de participer à des consultations qui ont mené à la publication du nouveau règlement.
« Pour les producteurs d’œufs du Québec, ce règlement s’inscrit dans la suite logique des efforts déployés jusqu’ici afin d’assurer que les œufs vendus dans les marchés d’alimentation et restaurants soient de la plus haute qualité possible », a déclaré le président de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec (FPOCQ), Paulin Bouchard.
De la ferme à la table
Les producteurs d’œufs de consommation seront les premiers à avoir un système permettant de retracer la provenance d’un œuf de l’assiette du consommateur au producteur. Avec le nouveau règlement, l’identification des œufs sera uniforme. En fait, chaque coquille d’œuf affichera un code fournissant une foule de renseignements comme la provenance (province et pondoir), le lieu où l’œuf a été lavé, miré, classé et emballés, ainsi que la date de péremption.
« Au Québec, on peut se vanter d’avoir les normes les plus sévères en Amérique du Nord en matière de biosécurité et de salubrité des œufs. Des tests de dépistage sont effectués plusieurs fois par année sur chaque ferme », explique Paulin Bouchard.
La traçabilité permet une intervention rapide lors de cas d’urgence sanitaire afin de protéger la santé publique et de limiter les répercussions économiques négatives d’une éventuelle crise sanitaire. À la FPOCQ, un programme de salubrité des œufs a été mis en place il y a 13 ans. Depuis, plus de 13 milliards d’œufs ont été produits et consommés au Québec sans qu’aucun cas de toxi-infection ne soit rapporté.