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Près de 90 personnes se sont réunies dans la bonne humeur pour faire le bilan de tout le travail accompli en 2011 par l’ACFA.
Pour Maria Labrecque-Duchesneau, l’âme et le cœur de l’organisme de soutien, l’année 2011 fut marquée par trois grands événements : les inondations en Montérégie, la crise porcine et le lancement de la campagne de financement de la Maison de répit pour les familles agricoles en difficulté. Dans ce dossier, 118 000 $ ont été récoltés depuis le mois d’août sur les 700 000 $ nécessaires.
Au cours de 2011, la dame et son bras droit, France Picard, ont mené près de 1000 rencontres avec des gens du milieu agricole. ACFA recense aussi plus de 360 nouveaux clients. Ces statistiques ne représentent cependant que la pointe de l’iceberg puisque Mme Labrecque-Duchesneau ne comptabilise pas toutes les interventions menées la fin de semaine, le soir ou la nuit. « J’aimerais ça en faire moins, ça voudrait dire qu’il y a moins de problèmes », a-t-elle candidement lancé à l’assemblée. En 2011, les représentants d’ACFA ont témoigné des difficultés des producteurs devant la Commission sur l’agriculture, les pêcheries, l’énergie et les ressources naturelles (CAPERN). Ils ont aussi organisé une Journée reconnaissance et ressourcement à l’église de Bedford. L’événement a attiré 150 personnes, la plupart des agriculteurs. Mme Labrecque-Duchesneau a même reçu un coup de fil du diocèse pour répéter l’expérience.
En cours d’année, ACFA a également élargi son offre de soutien avec un nouveau service d’assistance à la médiation. L’organisme n’intervient pas auprès des créanciers, mais appuie plutôt moralement ses clients agriculteurs. « ACFA s’est beaucoup développé. Nous recevons des appels de partout en province », a témoigné son président, Jean-Claude Poissant. Le financement représente toutefois un défi constant pour l’organisation, qui doit d’année en année investir beaucoup d’énergie pour obtenir des subventions, a souligné l’une de ses administratrices, Christine Létourneau-Alix.