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Les producteurs de sirop d’érable du Québec réclament une hausse moyenne de près de 2 % la livre pour leur prochaine convention de vente.
Après avoir demandé une réduction de 3 %, les acheteurs se sont ravisés et exigent en contrepartie le statu quo.
Vendredi dernier, les représentants de la FPAQ et du CIE se retrouvaient ainsi en arbitrage devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec afin de trouver un terrain d’entente.
D’entrée de jeu, les porte-parole des producteurs ont fait valoir que leur demande correspond aux prévisions de l’Indice des prix à la consommation. Directeur général de la Fédération, Simon Trépanier a indiqué que le prix des premières classes de sirop (AA-A-B) serait ainsi porté à 2,95 $/lb.
Le prix pondéré de toutes les classes de sirop se situerait ainsi à 2,86 $/lb contre 2,81 $/lb dans la présente convention. La FPAQ propose d’abaisser le prix de la classe non conforme de 0,42 $/lb, question d’envoyer un message clair aux producteurs.
« Notre démarche s’inscrit dans la continuité », a plaidé Simon Trépanier. Il a justifié la demande d’augmentation par la progression des principaux coûts de production, soit la main-d’œuvre et le carburant.
Le Conseil de l’industrie de l’érable veut pour sa part geler le prix actuel pour un an, le temps de créer un comité mixte afin de déterminer un prix plus représentatif de la réalité pour les deux années suivantes. Le Conseil estime que les prix sont présentement fixés « à l’aveuglette ».
« On veut juste rester compétitifs », a justifié Claude Champagne, président du Conseil. Il a notamment invoqué la menace représentée par l’augmentation continue du nombre d’entailles aux États-Unis.