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FRANKLIN CENTRE — Ivanhöe Faille a suivi les traces de son père en cultivant des pommes et une grande variété de bleuets. Il espère que sa fille Annabelle saura trouver son bonheur en poursuivant la tradition familiale. C’est de bon augure, car elle entrevoit déjà de nouvelles opportunités d’affaires pour les vergers.
Premier cultivateur de bleuets en corymbe dans la région, Gérard Faille a passé le flambeau à son fils il y a 30 ans. Ivanhöe a alors pris possession des 350 arpents de son père, situés sur la Covey Hill, où l’on compte maintenant sept variétés de bleuets en plus des pommes et des poires.
« J’ai toujours aimé la terre et le travail physique. Dès l’âge de 14 ans, j’arrosais les pommiers avec mon père. Il me fascinait beaucoup. C’est incroyable comment il a travaillé! » se remémore le propriétaire actuel. Ce dernier dit avoir hérité d’un esprit combatif qui lui rend service, notamment lorsque la météo fait des siennes. Trois minutes de grêle peuvent suffire à détruire une grande partie des récoltes, rappelle M. Faille.
Depuis quelques années, il entaille plus de 12 000 arbres pour alimenter une cabane à sucre. De plus, un pavillon servant de salle de réception a été aménagé, au grand bonheur des visiteurs qui découvrent la cuisine de la conjointe de M. Faille, Johanne Yelle. Une « vraie cordon-bleu », dit-il avec admiration. Les produits du verger lui servent à concocter des tartes, des confitures, des potages ou encore des sandwichs gourmands.
Projet de relève
Leur fille Annabelle, toujours aux études, apporte son aide en cuisine et se démarque par son service à la clientèle. « Tout le monde met la main à la pâte », se réjouit M. Faille. Sans vouloir lui mettre de pression, les parents aimeraient voir leur fille prendre les rênes de l’entreprise familiale.
« Au début, c’était un emploi d’été, mais je m’implique de plus en plus », affirme celle qui étudie en administration des affaires. En travaillant aux côtés de sa mère, qui gère aussi la comptabilité de l’entreprise, et de son père, au tempérament fonceur et « sans limites », Annabelle s’assure d’avoir plusieurs cordes à son arc pour ses projets d’avenir.
Se démarquer par le Web Comme le travail manuel intéresse moins Annabelle, cette dernière songe à louer les terres afin de se concentrer davantage sur la production et la vente de sous-produits des vergers. Elle souhaite d’ailleurs offrir la possibilité aux clients de se procurer les mets préparés directement en ligne. « Il y a tellement de vergers maintenant qu’il faut faire autre chose pour développer la clientèle et faire en sorte que ça soit rentable », considère-t-elle. Un projet qu’appuient ses parents, fort reconnaissants de ses aptitudes pour le Web et les réseaux sociaux. |