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Après avoir rencontré les élus de 31 municipalités de la région, le producteur et président de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec, Daniel Habel, soutient que le respect des maires à l’égard de l’agriculture varie d’une municipalité à l’autre et que cela influence énormément les prises de décision.
« On ne se fera pas de cachettes. Des maires qui ont du mépris envers les producteurs, on en a! Certains nous voient comme des emmerdeurs qui limitent le développement de leur municipalité [en raison des contraintes au dézonage]. D’autres n’aiment pas les odeurs », mentionne M. Habel.
Il ajoute du même souffle que l’inverse est aussi vrai. Certains élus ont une bonne opinion de l’agriculture et contribuent à faire cheminer les dossiers rapidement. Il donne l’exemple du maire de Bécancour. « Les tracteurs étaient interdits sur une route, ce qui obligeait les producteurs à faire un détour de 40 km. Nous avons rencontré le maire, qui a très bien compris le problème. Le dossier a été réglé en moins d’un mois », relate-t-il.
Du positif
Daniel Habel poursuit sa tournée des 79 municipalités de son territoire. Cette mission qu’il considère comme névralgique a pour objectif d’améliorer la compréhension des élus à l’égard de l’agriculture. « Les maires et les échevins n’ont rien contre le monde agricole. Le problème, c’est qu’ils ne le connaissent pas. Une fois qu’on les rencontre, qu’on leur mentionne le nombre d’emplois créés et la performance du PIB généré par les fermes de leur municipalité, leur compréhension change. La communication s’établit et on avance », assure M. Habel.
Celui-ci a remarqué que dans les municipalités rencontrées, l’amélioration de la communication a déjà permis de régler des problèmes sans passer par les tribunaux ou les processus réglementaires habituels.