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C’est ce que révèle le « Recensement de l’agriculture 2011 » publié aujourd’hui par Statistique Canada.
Le Québec vient ainsi au premier rang au pays avec 37 % des vaches laitières, 33 % des porcs (malgré une baisse de 3,7 % depuis 2006) et 90 % des entailles d’érables. La Belle Province possède aussi les plus grandes superficies consacrées aux bleuets, aux canneberges, aux fraises ainsi qu’aux arbres de Noël.
Les revenus agricoles bruts ont atteint 8,4 G$ en 2010 au Québec, en hausse de 1,6 % par rapport à 2005. Le Canada a fait mieux avec 3,9 % d’augmentation. Au Québec, près de la moitié de ces revenus provenaient du lait (29,5 %) et du porc (18,2 %).
Sans surprise, la tendance à la baisse s’est poursuivie au chapitre du nombre de producteurs et d’exploitations agricoles. Le Québec comptait 29 437 fermes de recensement en 2011, en baisse de 4 % depuis 2006, une chute beaucoup moins prononcée que les 10 % enregistrés à l’échelle nationale. Une ferme de recensement est une exploitation qui produit des denrées et des produits agricoles dans le but de les vendre. Les exploitations ayant des revenus bruts égaux ou supérieurs à 500 000 $ représentaient 14 % des fermes québécoises, mais ont généré 65 % des revenus agricoles bruts en 2010. L’âge moyen des exploitants agricoles québécois a certes augmenté de deux ans depuis 2006 pour atteindre 51,4 ans, mais il est le plus faible au Canada, où les 55 ans et plus représentent 48 % des producteurs.
À l’échelle canadienne, le Recensement nous apprend que les revenus agricoles bruts se chiffraient à 51 G$, en hausse de 3,9 %. Les fermes ayant des revenus agricoles bruts égaux ou supérieurs à 1 M$ ont bondi de 31 % durant la période au Canada. Ces 9602 fermes (4,7 % du total) ont assuré 49 % des revenus. Les fermes spécialisées dans les grandes cultures sont maintenant plus nombreuses que les fermes bovines au pays. À égalité en 2006, ces deux productions, qualifiées « d’épine dorsale de l’agriculture canadienne », se sont distancées. Les grandes cultures représentent 30 % des fermes canadiennes, contre 18,2 % pour les élevages de bovins. Le canola a supplanté le blé de printemps et vient au premier rang des grandes cultures.