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Le nouveau Complexe de diagnostic et d’épidémiosurveillance vétérinaires du Québec, un investissement de 51,6 M$, a ouvert ses portes le 4 juin.
Il s’agit d’une pièce maîtresse tant pour la formation des nouveaux vétérinaires que pour la surveillance des maladies des troupeaux québécois. Rappelons que la construction du nouvel établissement avait été décidée en 2006, mais avait commencée en 2009. Les professeurs et étudiants investiront les lieux au mois d’août prochain.
Le bâtiment situé à Saint-Hyacinthe est le fruit d’un partenariat entre la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
« C’est un actif essentiel », a souligné le ministre Pierre Corbeil, en ajoutant que les nouveaux laboratoires joueront un rôle déterminant tant pour la santé des troupeaux que pour la santé humaine. Quelque 80 professionnels travailleront dans le nouveau complexe moderne qui contient des bureaux ainsi que plusieurs laboratoires à la fine pointe de la technologie.
Le ministre compte par ailleurs sur la « synergie » avec l’Université de Montréal afin notamment d’assurer la formation des pathologistes vétérinaires. « La vitalité économique et la réputation du secteur bioalimentaire reposent, notamment, sur la qualité et la salubrité des produits alimentaires. Les animaux constituent le premier maillon de la chaîne bioalimentaire. Si nous voulons donner le goût du Québec et si nous voulons que l’industrie bioalimentaire continue de bien nourrir la population, nous devons nécessairement pouvoir compter sur un cheptel en santé », a précisé le ministre Corbeil.
« Nous sommes les champions en Amérique du Nord », a lancé Guy Breton, recteur de l’Université de Montréal, qui a souligné être originaire de Saint-Hyacinthe en réplique au ministre Corbeil qui a mentionné de son côté qu’il provenait de Sainte-Rosalie. M. Breton a rappelé que les nouveaux laboratoires complètent la rénovation du Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) de 2008. « Ça va mettre de la pression pour qu’on augmente nos cohortes d’étudiants », a souligné M. Breton, qui précise que la faculté compte toujours 85 places par année, mais que de nouvelles salles de classe permettraient d’augmenter le nombre d’inscrits.
Un autre élément annoncé par le ministre Pierre Corbeil pourrait aussi avoir un impact sur le choix de spécialisation des futurs vétérinaires. Il y aura en effet 41 bourses, pour un total de 215 000 $, offertes par le ministère à ceux qui se consacrent aux animaux de consommation.
Mentionnons par ailleurs que le CHUV recevra une aide de 9,8 M$ sur trois ans afin d’en assurer le bon fonctionnement.