Vie rurale 9 septembre 2014

Manger du homard bien… retracé!

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Saviez-vous que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Corbeil, a dévoilé en mai dernier l’attribution d’une aide financière de 200 000 $ pour la réalisation du projet de traçabilité du homard vivant de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles-de-la-Madeleine?

Saviez-vous également que le ministre en a fait l’annonce en présence du député des Îles-de-la-Madeleine, Germain Chevarie, alors qu’il était dans l’archipel pour participer aux activités entourant la 137e mise à l’eau des casiers?

Saviez-vous que le projet de traçabilité lancé en mai prévoit la reconnaissance des homards pêchés aux Îles-de-la-Madeleine et vendus sur le marché québécois?

Un identifiant fixé à l’une des pinces du crustacé sur lequel sont gravés un code alphanumérique et le logo d’Aliments du Québec permet de le reconnaître facilement.

Voici ce qu’en pense le président de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles-de-la-Madeleine, M. Mario Déraspe. « Nous croyons que la traçabilité est un moyen efficace de distinguer notre homard et de le mettre en valeur aux yeux des consommateurs québécois qui seront à même d’apprécier son goût exceptionnel et sa grande qualité. Nos méthodes de préservation à bord des bateaux contribuent notamment à faire du homard des Îles un produit unique ».

En 2011, les débarquements de homard aux Îles-de-la-Madeleine étaient estimés à 26,6 millions de dollars. En fait, ce crustacé compte pour près d’un tiers, précisément 32 %, de la valeur totale des débarquements de produits marins sur le territoire du Québec.