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La micro-rafale du 4 juillet dernier en Montérégie a eu une incidence directe sur la main-d’œuvre étrangère embauchée par les fermes sinistrées.
En effet, un certain nombre de Guatémaltèques et de Mexicains se retrouvaient sans travail à la suite des forts vents et de la grêle. « C’est finalement une centaine de travailleurs que la Fondation des entreprises de recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) va relocaliser dans les prochains jours chez de nouveaux employeurs agricoles, a déclaré à la Terre le directeur général, René Mantha, le 10 juillet. Un seul travailleur étranger a décidé de retourner dans son pays vu les circonstances. » L’organisme avait donné jusqu’au 9 juillet aux employeurs agricoles pour signifier leurs besoins ajustés en main-d’œuvre étrangère.
Quelques jours auparavant, M. Mantha avait souligné à la Terre que « ça ne devrait pas être problématique de replacer les quelque 100 ou 200 d’entre eux qui pourraient être mis en disponibilité sur les quelque 2500 qui évoluent déjà en Montérégie. » Il ajoutait alors que « FERME n’était plus pressée de retourner des travailleurs étrangers chez eux ». FERME avait même « redonné le feu vert à la venue des quelque 1000 travailleurs étrangers encore attendus au Québec » après avoir momentanément fermé le robinet, vu l’incertitude de leur fournir du travail. Quelque 6500 travailleurs agricoles étrangers évolueraient actuellement en sol québécois.
La relocalisation en cours requiert beaucoup d’efforts de coordination avec les employeurs agricoles, les Centres d’emploi agricole et Service Canada, a signalé M. Mantha. Il faut notamment une autorisation spéciale pour déplacer des Guatémaltèques sur une autre ferme, a-t-il dit. La latitude est plus grande avec les Mexicains.