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Les rumeurs d’un remaniement ministériel refont surface à Québec et le nom de Laurent Lessard revient souvent.
Selon Radio-Canada et l’émission La joute, le ministre Lessard perdrait le portefeuille des Transports pour conserver celui de l’Agriculture. Cette rumeur est par ailleurs appuyée par des informations provenant d’une source fiable : une personne clé du cabinet de M. Lessard passerait maintenant beaucoup plus de temps au ministère de l’Agriculture alors qu’elle était auparavant attitrée à celui des Transports. On peut ajouter qu’il serait étrange que Laurent Lessard procède à une tournée des principales filières agroalimentaires en prévision du Sommet sur l’alimentation du 17 novembre s’il pensait perdre son poste prochainement. « On ne sait pas d’avance ce qui va arriver. On n’a pas demandé d’être délesté d’un ministère », a commenté Mathieu Gaudreault, attaché de presse de Laurent Lessard.
« Je crois que M. Lessard va conserver l’Agriculture », a déclaré Marcel Groleau, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), dans une entrevue récente accordée à La Terre lors de laquelle il déclarait aussi avoir rencontré le premier ministre Couillard à quelques reprises au cours des mois précédents. Le président de l’UPA a ajouté que Laurent Lessard avait « rétabli les ponts » avec le milieu agricole. Il serait donc « intéressant » pour le milieu et le gouvernement de continuer sur cet « élan ».
Depuis la nomination de Laurent Lessard le 25 janvier dernier, les deux principaux partis d’opposition se plaignent de la présence d’un ministre de l’Agriculture « à temps partiel ». Le communiqué de nomination indiquait d’ailleurs que le ministère de l’Agriculture était confié « temporairement » au ministre des Transports.
On peut ajouter à tous ces indices que la tâche de Laurent Lessard au ministère des Transports n’a pas été de tout repos jusqu’à maintenant avec des dossiers comme la tempête qui avait paralysé la circulation sur l’autoroute 13 ou Uber.
Rumeur persistante de remaniement
Si Laurent Lessard perd un ministère, il reste à savoir quand. Selon Radio-Canada, des réunions annulées, des projets de loi repoussés, la semaine de relâche après l’Action de grâce et surtout la défaite cinglante des libéraux dans Louis-Hébert sont autant de facteurs qui militent en faveur d’un remaniement à court terme. La Presse canadienne abonde dans le même sens.
Ce n’est cependant pas la première rumeur du genre depuis le mois de mai dernier. Le remaniement est la prérogative du premier ministre qui semble hésiter sur la question.