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Tous les partis de la Chambre des communes à Ottawa ont appuyé une motion du Bloc québécois qui demandait de réitérer la volonté « de maintenir intégralement la gestion de l’offre dans le cadre des renégociations de l’Accord de libre-échange nord-américain [ALENA] ».
« La gestion de l’offre, c’est non négociable », a déclaré le porte-parole du Bloc sur les questions agricoles, Simon Marcil. Ce dernier a profité de son droit de parole en Chambre, à Ottawa, pour reprocher au gouvernement libéral de « niaiser » les producteurs de lait avec un programme de compensation pour le libre-échange avec l’Europe qui s’est épuisé « en 20 minutes ». « Ils risquent encore une fois d’être abandonnés dans la renégociation de l’ALENA », a-t-il ajouté.
« Nous sommes là pour aider nos producteurs de lait et l’ensemble du secteur laitier canadien. Quant aux produits laitiers, j’ai bon espoir que le Canada adhère complètement à tous nos engagements commerciaux internationaux. Je tiens à rappeler à tous que les États-Unis ont un surplus dans leur commerce laitier avec le Canada », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.
Rappelons que les députés de la Chambre des communes et ceux de l’Assemblée nationale ont déjà appuyé une motion similaire, respectivement en 2005 et en 2015. En 2005, c’est également le Bloc qui avait proposé que : « les secteurs sous gestion de l’offre ne soient soumis à aucune réduction des tarifs hors contingents, ni à aucune augmentation des contingents tarifaires ».
Ces prises de position unanimes des parlementaires n’avaient cependant pas empêché le gouvernement fédéral de concéder des accès au marché canadien des produits sous gestion de l’offre lors des négociations avec l’Union européenne et avec les pays du Partenariat transpacifique (PTP).