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Les artisans-fromagers de la province doivent surmonter de nombreuses embûches. À l’heure actuelle, le manque de main-d’œuvre représente le principal problème de plusieurs petites fromageries.
« C’est un enjeu majeur », confirme Alain Dubois, de la Fromagerie Rang 9. Son entreprise a choisi de développer de l’équipement pour être plus efficace. « Il faut se mécaniser sans tomber dans le côté industriel et dénaturer sa matière première », assure le fromager, connu pour son célèbre Mamirolle. « Une pénurie de main-d’œuvre spécialisée se fait sentir », confirme le président du Centre d’expertise fromagère du Québec (CEFQ), Pascal-André Bisson. Mis en place en 2010, le Centre découle d’une demande des petites fromageries, qui réclamaient de l’assistance technique structurée après le « tsunami » créé par la crise de la listériose en septembre 2008.
Coup de pouce
Le CEFQ vise à faire progresser le secteur fromager du Québec et à assurer la pérennité de ses entreprises. Aujourd’hui, ses trois conseillers parcourent le Québec afin d’offrir du soutien autant pour la création de produits que pour le remplacement d’un fromager, explique M. Bisson. Celui-ci constate que le savoir-faire dans cette sphère d’activité « s’est développé de façon exponentielle. On n’est plus à faire du fromage sur le coin d’une table avec un thermomètre à bonbons. Il y a cinq ans, l’industrie fonctionnait en dents de scie. Aujourd’hui, la qualité est plus égale et je pense que le Centre en est en partie responsable », conclut son président.
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