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La réserve stratégique de sirop d’érable atteint aujourd’hui 104 millions de livres, soit à peu près l’équivalent des ventes de la récolte 2017 qui se chiffraient à 107 millions de livres au 11 septembre.
« Est-ce que les producteurs sont à l’aise avec ça? » se demande le président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Serge Beaulieu. Celui-ci vient d’entreprendre la tournée des régions afin de prendre le pouls de ses membres en vue de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Fédération prévue les 22 et 23 novembre à Lévis. La tournée se poursuit cette semaine en Outaouais-Laurentides (19 septembre), Mauricie (20 septembre) et Bas-Saint-Laurent–Gaspésie (21 septembre).
« Il faut être capable d’approvisionner les transformateurs », affirme le président pour justifier cette quantité en réserve. Il estime d’ailleurs que celle-ci devrait se situer autour de 100 millions de livres en fin d’année au 27 février. Les acheteurs autorisés, note-t-il, ont jusqu’au 30 novembre prochain pour prendre possession des sept millions de livres mis en vente récemment.
Serge Beaulieu indique par ailleurs que les discussions se poursuivent quant au financement par l’État de cette réserve stratégique, du moins en partie.
Norme californienne
Par ailleurs, la Fédération révèle que le travail d’identification des équipements d’érablière qui devront être remplacés afin de respecter la norme californienne sur le plomb se poursuit rondement. Le comité d’experts réunis à ce sujet devrait remettre la liste des équipements à éliminer à l’AGA de la Fédération. Rappelons que les érablières de 20 000 entailles et plus devront se conformer aux exigences pour la récolte 2019. Un problème pourrait se poser, particulièrement pour les petites entreprises de moins de 10 000 entailles qui devront répondre à la norme pour la récolte 2021.