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Plusieurs agriculteurs se plaignent de pertes de revenus occasionnées par la déprédation causée par les chevreuils, les dindons sauvages, les ratons laveurs et autres. L’une des meilleures solutions demeure la chasse et, à cet effet, le biologiste Nicolas Houde, du Bureau d’écologie appliquée, a mis en place un système de jumelage gratuit permettant aux agriculteurs de trouver un chasseur.
« Les gens m’appellent directement et je tente de les “matcher”. De plus, dès que ça sera possible, nous allons utiliser une plateforme Web pour faciliter le jumelage », dit M. Houde, titulaire d’une maîtrise en biologie sur l’aménagement de l’habitat du cerf de Virginie.
300 $ à 1 000 $ en prime
La chasse peut non seulement diminuer les problèmes de déprédation, mais certains producteurs peuvent même en tirer un revenu, puisque louer leur terre pour la chasse au chevreuil leur rapporte en général de 300 $ à 1 000 $ par année.
Nicolas Houde mentionne que malgré ces avantages, plusieurs agriculteurs sont réticents à le contacter. « Ils n’aiment pas avoir des étrangers sur leur propriété. Notre service de jumelage suggère aux producteurs de rédiger un contrat qui indique clairement ce qu’ils veulent et ne veulent pas en ce qui concerne le chasseur. Mais nous ne les obligeons pas à le faire. Nous respectons le fait que certains préfèrent s’entendre simplement à l’amiable, sans paperasse », affirme M. Houde.
Ce système de jumelage entre agriculteurs et chasseurs est géré par le Bureau d’écologie appliquée, grâce à une subvention de 5 000 $ du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. Nicolas Houde peut être joint au 581 580-8252 ou à l’adresse [email protected].