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Le projet de maison de répit pour les familles agricoles pourra voir le jour.
C’est grâce à la générosité de toute la communauté, qui a permis de récolter 748 600 $, que le projet est devenu possible ,au terme d’une campagne de financement d’un peu plus d’un an.
Alors que le milieu agricole se trouve deux fois plus affecté par la détresse psychologique que le reste de la société, l’organisme Au Cœur des Familles Agricoles (ACFA) a eu l’idée de mettre en place une maison de répit où les agriculteurs et leur famille pourraient trouver une oreille attentive et prendre « le temps de reprendre leur souffle et leurs moyens.
L’agriculture est un métier qui se pratique sans filet », a expliqué le président de l’Ordre des agronomes du Québec, René Mongeau.
Ce dernier a ainsi accepté d’être président d’honneur de la campagne de financement lancée en août 2011 et visant à amasser 700 000 $ pour concrétiser le projet. Plus d’un an plus tard, l’heure était à la réjouissance puisque la collecte de fonds a permis de recueillir 748 600 $.
Au total, 282 donateurs ont contribué au dépassement de cet objectif ambitieux, au dire même de M. Mongeau, qui a profité de l’annonce pour saluer « ce grand moment de solidarité rurale comme on sait le faire en agriculture ».
« C’est aujourd’hui un grand jour pour les producteurs agricoles », a, quant à lui, souligné le président d’ACFA, Jean-Claude Poissant. Pour sa part, la directrice générale de l’organisme communautaire, Maria Labrecque-Duchesneau, a tenu à remercier chaleureusement tous les donateurs. « Vous avez répondu oui à chaque appel, à chaque demande », a-t-elle souligné.
Députée d’Iberville et représentante du ministère de l’Agriculture du Québec, Marie Bouillé était présente lors de la clôture officielle de la campagne de financement. « L’agriculture, c’est une affaire de cœur et de passion avec tous les bons moments et les difficultés que ça comporte », a-t-elle reconnu.
Projet formateur
La maison de répit a également pu compter sur le soutien du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. À la recherche d’un projet communautaire sur lequel faire plancher les étudiantes de son cours de design, le professeur Carl Bourcier a appris l’existence d’ACFA et de son projet de maison de répit grâce à une collègue et épouse d’agriculteur, Linda Richer-Lanciault.
Ainsi, 24 étudiantes en design d’intérieur ont créé les plans de ce que pourrait être la résidence. Réunies en équipes de quatre, les jeunes femmes ont imaginé le projet de A à Z. L’exercice a donné lieu à six maisons à l’avant-garde. « Les étudiantes y ont mis beaucoup d’énergie, d’efforts et de passion », a salué M. Bourcier.
Bien que l’on sache maintenant que la maison sera établie dans une construction existante, plusieurs idées d’aménagement imaginées par les futures designers pourront être récupérées.