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Des producteurs ovins et des abattoirs de la province se démènent pour répondre à la folle demande engendrée par la fête du Bélier, qui a commencé ce vendredi 1er septembre.
Lors de cette célébration religieuse, les musulmans doivent se procurer un agneau mâle vivant, puis le faire abattre selon le rituel halal. Cette année, les festivités ont débuté le 1er septembre. La veille, les Éleveurs d’ovins du Québec ont tenu un encan spécial d’agneaux lourds mâles à Saint-Hyacinthe. Plus de 1 000 bêtes ont été mises à l’enchère, soit le double des volumes hebdomadaires réguliers.
Cette année, la manne n’a pas été au rendez-vous pour les producteurs. Avec un prix moyen de 2,45 $/lb, l’encan de la fête du Bélier demeure tout de même un débouché intéressant. Les éleveurs s’attendaient toutefois à plus. Malheureusement, les volumes records dans les maisons d’enchères de l’Ontario ont comblé l’appétit des acheteurs.
Toute la semaine, les abattoirs ont tourné à plein régime. « La capacité d’abattage au Québec n’est pas suffisante pour cette fête », estime André Forget, de Viandes Forget, à Terrebonne.
À l’occasion de la fête du Bélier, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a resserré sa surveillance. Les abattoirs clandestins sont particulièrement dans sa mire. Les contrevenants sont passibles d’amendes variant de 5 000 $ à 15 000 $ pour une première infraction à la Loi sur les produits alimentaires, et de 250 $ à 125 000 $ pour la Loi sur le bien-être animal. La fête du Bélier est considérée comme la célébration la plus importante de l’Islam. Elle constitue le Noël des musulmans.
Plus de détails dans La Terre de chez nous du 6 septembre.