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L’eau d’érable que les Québécois pourront bientôt acheter en épicerie est comparable à celle « que l’on buvait autrefois à la chaudière ».
Président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Serge Beaulieu fonde de grands espoirs sur cette nouveauté.
Afin de garantir aux consommateurs une eau d’érable naturelle, authentique, pure, stérile et intégrale, la Fédération a implanté la marque de certification NAPSI. L’eau d’érable sera commercialisée sous trois marques : MAPLE 3, SEVA et OVIVA. Le consommateur pourra la retrouver en format de 1 litre dans un emballage Tetrapak avec une durée de conservation de 18 mois à la température ambiante.
« L’eau d’érable va être le vecteur pour mettre en valeur tous les produits de l’érable », prédit Denis Normandin, producteur acéricole et président de SEVA, l’un des trois distributeurs autorisés. Tonifiante pour le corps, dit-il, l’eau d’érable est bien supérieure à l’eau de coco déjà vendue en magasin, un marché de plusieurs millions de dollars.
« On a fait des tests l’an dernier, et la réponse est très positive », se réjouit-il. Le litre d’eau d’érable devrait se vendre entre 5 et 7 $, pense-t-il, soit un peu moins que le prix d’un litre d’eau de coco.
Le Grand livre de l’érable
Pour marquer le début prochain de la saison des sucres, la Fédération des producteurs acéricoles lançait le mardi 5 février un ouvrage unique, Le Grand livre de l’érable. Fruit d’une collaboration avec l’auteur et chroniqueur Philippe Mollé, cet ouvrage se veut LA référence sur l’érable. Outre l’historique de l’érable, on y trouve des recettes inédites ainsi que les façons d’utiliser l’eau d’érable en cuisine.
« L’érable est l’arbre sacré [et sucré] du Québec », a déclaré Philippe Mollé. Il compare d’ailleurs l’érable à la symbolique de l’olivier, l’arbre qui a permis l’émancipation des peuples de la Méditerranée.
« On ne valorise pas assez l’érable à sucre, a-t-il confié. Il nous manque de grandes appellations. On a banalisé le sirop d’érable. Tout le monde en a chez soi. On commence à découvrir que l’on peut faire des choses en gastronomie avec le sirop. Il lui faut une identité plus forte, et surtout ne pas avoir peur d’en parler. Pourquoi pas un chocolat à l’érable dans chaque restaurant? »