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L’annonce du Programme d’investissement pour fermes laitières (PIFL) suscite un tel engouement chez les producteurs de la province que les fournisseurs d’équipement peinent à répondre à la demande.
Au Groupe Alco, une firme d’ingénierie et d’experts-conseils spécialisée en production laitière, le téléphone ne dérougit pas, témoigne son président, Dany Courtemanche. « Depuis l’annonce du programme, nous recevons beaucoup d’appels. Mes clients sont tous en train de monter des projets », mentionne-t-il. Selon l’entrepreneur, il s’agit d’une bonne nouvelle, particulièrement pour les plus petites entreprises. « L’important, c’est que les plus petites fermes soient plus efficaces », croit M. Courtemanche. Le carnet de commandes est déjà bien rempli et l’entrepreneur songe à embaucher des ressources supplémentaires pour répondre à la demande croissante générée par le PIFL.
Les producteurs sont aussi nombreux à appeler chez l’équipementier Valmétal. « C’est la folie furieuse! » lance Yves Lepage, gérant de territoire pour l’est de l’Ontario, le sud et l’ouest du Québec. Au cours de ses 21 ans à Valmétal, M. Lepage n’a jamais vu une telle frénésie pour des investissements en production laitière. « Tous nos vendeurs sont débordés à faire des soumissions. Ils ne savent plus où donner de la tête », ajoute M. Lepage.
Le PIFL vise à soutenir les projets d’amélioration de la productivité des entreprises bovines laitières afin qu’elles s’adaptent aux répercussions prévues de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Le programme dispose d’une enveloppe de 250 M$ sur cinq ans pour l’ensemble des provinces canadiennes. Le gouvernement commencera l’étude des projets à compter du 22 août, à 10 h.