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Le gouvernement du Québec encourage la population à officialiser le nom de différentes entités géographiques, comme les buttes, étangs, ruisseaux, forêts, etc.
Au Saguenay, la famille Poulin possède des terres en vallons où l’un des secteurs a été baptisé la « butte à pois ». C’est le grand-père de Luc Poulin qui l’a nommé ainsi, du temps où il avait l’habitude de cultiver des pois sur ce button d’argile. « Aujourd’hui, on ne cultive plus la butte; c’est trop à pic en tracteur. Mon grand-père était capable de le faire, car il semait à la main et labourait avec les chevaux. On s’en sert aujourd’hui comme lieu de pâturage, mais on l’appelle toujours la butte à pois », dit M. Poulin, 3e génération de cette ferme laitière située à La Baie.
« Il y a beaucoup de lieux comme ça au Québec, nommés par tradition orale. On invite les gens à déposer une demande à la Commission pour que ce nom soit officiellement reconnu par le gouvernement », recommande Jean-Pierre Le Blanc, porte-parole de la Commission de toponymie.
Butte à pois, Butte-à-Julie, Ruisseau en l’Air… la demande pour officialiser un toponyme s’effectue assez facilement en contactant la Commission au [email protected].
Une fois accepté, le nom se retrouvera dans les documents géographiques et sur les cartes. Un nom officiel permet aux gens de se situer plus facilement dans l’espace et même aux services d’urgence de trouver le lieu. Plus importants encore, le nom du lieu et sa signification, qui font partie de notre histoire, seront sauvegardés et valorisés. Un peu comme à l’image de la France, où de nombreuses forêts portent un nom, comme la forêt de la Grande Chartreuse.