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Avez-vous déjà entendu parler des voisins gonflables? Même si cette expression québécoise peut faire sourire, elle fait référence à un phénomène nuisible de comparaison qu’on étudie de plus en plus sérieusement.
Le voisin gonflable (qui peut être par extension un frère, un cousin ou un ami Facebook) ne supporte pas de ne pas posséder les mêmes choses que l’autre et idéalement, aimerait même en avoir un peu plus que lui : ferme plus grosse, tracteur plus gros, silo plus haut, plus de kilos de quotas, machinerie plus performante, meilleur système de robot de traite, etc. On ne parle pas ici de choix planifiés, effectués selon des objectifs et des besoins précis, mais de choix motivés en fonction des autres. À quels dangers s’expose le voisin gonflable? Au stress, au surendettement et à l’épuisement au travail pour rembourser ce qu’il a surconsommé…
Le voisin gonflable ne tolère pas non plus de ne pas faire comme les autres. Un producteur se qualifiant lui-même de « voisin gonflable » nous a expliqué qu’il fallait absolument qu’il parte faire ses semis dès qu’il entendait un bruit de machinerie agricole indiquant qu’un producteur, quelque part, avait déjà commencé les siens. Sa décision n’avait rien de rationnel. Nos mères avaient une expression pour désigner cette tendance à suivre les autres sans trop réfléchir : « Si le petit voisin se lance en bas d’une falaise, est-ce que tu vas t’y lancer aussi? »
Êtes-vous un voisin gonflable ou êtes-vous parfois tenté d’en devenir un? Questionnez-vous sur vos motivations et gardez le cap, même si ce n’est pas toujours facile, sur VOS objectifs!
Q. On est en production laitière et on est bâtis en neuf partout. Notre problème est que notre garçon (la relève) n’aime pas les vaches. C’est très stressant!
R. La base d’une entreprise laitière, ce sont les vaches. Toutefois, même si vous répétez jour après jour à votre fils qu’il devrait les aimer, vous ne le transformerez pas en passionné des vaches. Imaginez juste un instant comment aurait été votre vie à la ferme si vous n’aviez pas aimé ces bêtes… Ça prend une bonne dose de motivation et de passion pour prendre la relève d’une entreprise laitière qui fonctionne 365 jours par année, d’autant plus avec les exigences actuelles. Il risquerait de ne pas avoir la patience ni l’intérêt nécessaires pour assurer la pérennité de l’entreprise. Avez-vous un autre enfant qui pourrait prendre en charge la gestion du troupeau? Votre garçon est-il intéressé par d’autres aspects de l’entreprise, les cultures par exemple? Si la santé financière de l’entreprise le permet, confier la charge du troupeau à quelqu’un d’autre, un employé ou un gérant de ferme, pourrait être une solution. C’est sûr qu’il y a des coûts rattachés à cette option, mais le troupeau, nous ne vous apprenons rien, est le principal revenu d’une ferme laitière.
Q. J’aimerais savoir s’il existe d’autres options que des cures fermées pour une personne qui a un problème d’alcool.
R. Oui, il existe des services de réadaptation externe sans hébergement. À la suite d’une évaluation du problème de consommation et des besoins de la personne, des services peuvent être offerts sur une base individuelle ou de groupe. Informez-vous après du CLSC de votre secteur.