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Les marchés fermiers n’ont pas le choix d’innover pour concurrencer les grandes chaînes et les géants du commerce en ligne, comme Amazon, qui se lance dans la vente d’aliments biologiques.
Voici quelques concepts intéressants mis en place au Québec.
L’importance de l’ambiance
Le Marché public de Deschambault mise sur des animations musicales, des démonstrations culinaires, des repas champêtres et un camion de cuisine de rue (food truck) pour faire vivre une expérience réussie aux visiteurs. Le Marché a également adopté une réglementation stricte exigeant que les aliments vendus sur place proviennent de la région. « On veut se démarquer en évitant que les gens se fassent avoir en achetant un produit dit “local”, mais qui ne l’est pas », mentionne Anne-Marie Melançon, coordonnatrice du Marché.
Le Marché public de Limoilou, qui se tient le dimanche, en plein cœur de ce quartier de Québec, fonde son succès sur l’aspect social. En effet, la clientèle peut notamment profiter de jeux pour enfants et entendre des musiciens. Une prestation de l’école de cirque de Québec doit aussi avoir lieu. Les efforts portent fruit : à sa 4e année, ce lieu de vente est devenu l’un des préférés des résidents du quartier, souligne Olivier Tremblay, le président du marché, selon un sondage effectué par la Ville de Québec.
À Compton, le marché a investi dans la construction de kiosques permanents en bois et a aménagé des tables à pique-nique pour favoriser une bonne ambiance. La directrice de l’endroit mentionne aussi l’importance d’avoir différents types d’exposants et des produits vedettes qui attirent les foules, comme les sandwichs au fromage grillé de la Fromagerie la Station ou les tartes du Verger le gros Pierre.
L’un des plus vieux marchés du Québec, celui de Saint-Hyacinthe, se refait une beauté en réalisant des rénovations qui totalisent près de 7 M$. La direction profite de cette période de travaux pour revoir son offre et évaluer la possibilité d’attirer de nouveaux commerçants.
Écouter ses clients
Les marchés publics de Montréal soulèvent l’importance d’être à l’écoute de la clientèle. Ils priorisent le compostage et la récupération de la nourriture. Les marchants sont ainsi invités à acheminer leurs aliments en fin de vie à un organisme qui les transforme et les redonne ensuite aux gens du quartier dans le besoin. « Notre clientèle s’attend à ce qu’on encourage les pratiques écologiques et d’entraide sociale », note Patrizia Cusinato, directrice des communications. Toujours en vue de répondre à une demande des consommateurs, les Marchés publics de Montréal ont fait de la place à de petits maraîchers biologiques, de même qu’à des fermes urbaines qui offrent des aliments produits dans la métropole, comme du miel, des champignons, etc.