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La filière du cidre dans la Belle Province a déjà franchi plusieurs étapes importantes depuis sa renaissance dans les années 1990, après les épisodes malheureux d’empoisonnements des années 1970. Il reste cependant encore plusieurs défis à venir.
Un premier livre, intitulé La transformation du cidre au Québec, retrace l’histoire de la filière cidricole chez nous et fait le point sur l’état des connaissances en matière de production, de consommation, de marchés, de réglementation et sur les questions scientifiques et techniques.
Le choix des variétés de pommes à cidre fait l’objet de 2 des 16 chapitres du livre. Trois parties sont consacrées au cidre de glace et traitent notamment de ce qu’il devrait advenir de l’indication géographique protégée Cidre de glace du Québec.
L’avenir n’est d’ailleurs pas assuré pour la filière du cidre au Québec, d’après Jean-François Outreville, professeur-chercheur associé au Groupe ESC-Dijon-School of Wine and Spirits Business. « Les pressions concurrentielles externes récentes qui menacent le statu quo font que les cidriculteurs artisans du Québec vont devoir sortir de leur niche et se positionner clairement en matière de qualité, de réputation et de prix », mentionne-t-il. Par exemple, selon M. Outreville, l’identification comme produit du terroir québécois doit être associée à une information publique sur les caractéristiques, qui justifie son prix.
Quelque 28 experts ont collaboré à cet ouvrage de 425 pages édité aux Presses de l’Université du Québec.