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Les pieds de céleri se font rares ces jours-ci et se détaillent 5 $ dans les marchés d’alimentation. Combien de temps encore de ce régime sec?
« Pas avant trois semaines pour voir entrer la production d’ici », prévoit André Plante, directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec.
Celui-ci explique que cette pénurie découle des récentes inondations enregistrées en Californie. Par contre, les observations révèlent que la nouvelle production américaine s’annonce abondante. Des arrivages, du brocoli en quantité également, sont attendus la semaine prochaine.
Luc Constantineau, un important producteur de céleri à Saint-Rémi, prévoit pour sa part récolter ses premiers plants entre le 12 et le 15 juillet. Il se concentre présentement sur la cueillette de la laitue pommée.
« Pour le moment, constate-t-il, les récoltes s’annoncent très bonnes. »
S’il faut attendre trois semaines avant de croquer dans le céleri frais du Québec, note André Plante, les carottes ont fait leur entrée sur le marché le 22 juin. On retrouve aussi de bonnes quantités de laitues Iceberg, de radis et d’oignons verts portant le logo Aliments du Québec. La semaine prochaine, ce sera le tour des choux-fleurs et des brocolis.
Pour en revenir au céleri, les producteurs québécois parviennent rarement à profiter de prix élevés, à près de 5 $ comme en ce moment.
« Quand le céleri du Québec va arriver sur le marché, les prix vont descendre à 99 cents », déplore le directeur général.
En attendant, bonne santé à tous les amateurs de bloody Caesar! On peut aussi se rabattre sur les fraises dont le prix a chuté de moitié cette semaine.