Vie rurale 8 septembre 2014

2014 : Année internationale de l’agriculture familiale

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La FAO a déclaré 2014 comme étant l’année internationale de l’agriculture familiale.

Selon Marcel Groleau, président général de l’UPA, ici au Québec, ces fermes familiales sont gardiennes du Patrimoine.

Plus que jamais, les familles qui gagnent leur vie en pratiquant le difficile métier d’agriculteur ont besoin de voir les projecteurs braqués sur elles « afin qu’on comprenne bien leur rôle et leur implication » au sein de l’économie québécoise.

« Ce sont les familles qui tiennent à bout de bras les fermes au Québec et il est important qu’on prenne le temps de s’intéresser à ce qu’elles font, qu’on mette davantage en lumière leur travail et leur accomplissement », résume Marcel Groleau.

Il ajoute : « Exploiter une ferme demande beaucoup de temps et d’efforts. C’est un travail à temps plein. Il faut être présent tout le temps, et voilà pourquoi la famille est si importante pour en assurer le développement. »

Marcel Groleau, lui-même producteur laitier à Thetford Mines, souhaite bien sûr qu’on puisse injecter une bonne dose d’encouragement à l’intention de ces hommes et de ces femmes qui gagnent leur vie sur le terrain, dans les champs et dans les bâtiments agricoles.

Valoriser la ferme familiale : ça urge!

« Enfin, on va parler de la ferme familiale… Il était temps! »

Lise Tremblay exploite avec son conjoint, Gaétan Phaneuf, et leur fils, David, 30 ans, une ferme à Saint-Liboire, près de Saint-Hyacinthe. C’est un choix qu’elle et son conjoint ont effectué, il y a plus de 30 ans. Un choix qui a permis de concilier le travail et la vie de famille.

« Quand on travaille à la ferme, dit-elle, on peut voir grandir nos enfants. On ne les envoie pas à la garderie. On les implique et on leur fait découvrir notre environnement. »

On devine bien que Lise Tremblay, 55 ans, est une pure et dure, qui croit que la ferme familiale demeure le modèle à imiter. Elle croit même que l’avenir de l’agriculture, au Québec principalement, passe par la famille, mais qu’il faut, pour cela, valoriser davantage ce métier qui constitue aussi « un mode de vie ».

« Ce n’est pas sans raison que j’ai applaudi quand j’ai appris qu’on consacrait 2014 l’année mondiale de la famille agricole, s’enthousiasme-t-elle. Ça va faire avancer les choses et susciter une forme de discussion sur l’avenir de nos fermes. »