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Au moment où le Québec travaille sur sa propre politique bioalimentaire, le gouvernement canadien lance une démarche similaire partout au pays afin de « connaître les préoccupations alimentaires des Canadiens ».
Le Sommet sur une politique alimentaire pour le Canada se tiendra à Ottawa les 22 et 23 juin 2017, soit avant le Sommet sur l’alimentation du Québec. Toute la filière est concernée, de la production à la consommation.
« Bien sûr que ça [la politique alimentaire] aura une influence sur le cadre stratégique agricole. On veut produire et exporter plus d’aliments », a expliqué Lawrence MacAulay, en entrevue à La Terre, le 12 mai dans nos bureaux. « On veut être certains qu’il y aura une approche coordonnée de tous les départements du gouvernement », a-t-il ajouté, en affirmant que ce serait la première fois qu’une telle approche de l’ensemble de l’appareil gouvernemental sera mise en place.
Le gouvernement du Canada lance donc une vaste consultation pour élaborer cette politique alimentaire qui vise à offrir aux consommateurs du pays plus d’aliments « abordables, salubres et sains », tout en protégeant l’environnement. Cette politique était un élément important de la lettre de mandat reçue par le ministre Lawrence MacAulay au moment de son arrivée comme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Un sondage en ligne est en cours au www.canada.ca/politique-alimentaire. Une vaste consultation suivra dans les prochains mois pour prendre le pouls des Canadiens.
Les quatre thèmes abordés sont :
- Améliorer l’accès à des aliments abordables;
- Améliorer la salubrité des aliments et la santé;
- Préserver la qualité des sols, de l’eau et de l’air;
- Produire une plus grande quantité d’aliments de qualité supérieure.