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Les milieux municipal et agricole de la Capitale-Nationale trouvent un terrain d’entente pour le développement agroalimentaire de la région. Avec l’aide de Québec, les partenaires investissent 1,3 M$.
L’entente sectorielle sur le développement des activités agricoles et agroalimentaires de la Capitale-Nationale et de la Ville de Lévis 2017-2019 a été conclue le 24 mai. Cette initiative du Forum des élus de la Capitale-Nationale a été rendue possible grâce au fait que toutes les MRC de la région possèdent un plan de développement de la zone agricole (PDZA). « La région de Québec a été la première de la province à obtenir des PDZA sur tout son territoire », rappelle d’ailleurs Harold Noël, président du comité directeur de l’entente et maire de Sainte-Pétronille. Pour conclure l’entente, toutes les municipalités ont mis en commun les priorités qui se rejoignaient.
« L’entente […] est le fruit de notre vision de faire reconnaître l’agriculture et l’agroalimentaire comme des forces économiques de premier plan pour notre région. Elle permettra la réalisation de projets structurants pour nos producteurs et nos communautés », a réagi Régis Labeaume, président du Forum des élus de la Capitale-Nationale, président de la Communauté métropolitaine de Québec et maire de Québec. « Nous sentons qu’il y a un appui du milieu municipal envers l’agriculture », constate pour sa part Harold Noël.
Le gouvernement du Québec, les six MRC du territoire, les villes de Québec et Lévis de même que la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord ont tous investi dans l’enveloppe de 1,3 M$. « Nous sommes les premiers à s’être commis dès juin 2016 », explique Jacynthe Gagnon, présidente de la fédération régionale. L’organisation investit 15 000 $/année. « C’est juste 4 % de l’entente, mais c’est un effet levier pour le développement de la région, insiste Mme Gagnon. Notre souhait, c’est que la Capitale-Nationale devienne une terre d’accueil pour les jeunes qui veulent s’établir en agriculture. »
L’entente comporte neuf projets répartis dans trois chantiers : la remise en production des terres agricoles inexploitées, le développement des marchés de même que la relève entrepreneuriale et la main d’œuvre. Ce dernier chantier propose notamment de doter la région d’un incubateur agroalimentaire et de créer une coopérative régionale de travailleurs agricoles. Déjà, quatre des neuf projets ont démarré. Ils doivent être terminés pour la fin de l’année.