Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
En 2016, année record de production, les équipes chargées du classement ont pu profiter pour la première fois de l’aide du SpectrAcer.
Employé dans le cadre d’un projet pilote, l’appareil a permis l’analyse journalière de quelque 400 barils. « C’était presque l’équivalent de deux équipes de plus! Compte tenu de l’abondance de la récolte, son introduction ne pouvait mieux tomber », lance d’emblée le directeur général du Centre Acer, Yves Bois.
Le SpectrAcer ne vise pas à remplacer l’humain, tient à préciser le gestionnaire, mais bien à alléger le travail des vérificateurs de qualité afin qu’ils puissent mieux conjuguer avec l’augmentation de la production. L’an dernier, 40 000 échantillons ont été soumis au nouvel appareil, qui est parvenu à classer à lui seul 68 % des bons sirops. Un échantillon sur dix était aussi évalué par un inspecteur, qui a confirmé l’analyse dans 99 % des cas.
En collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, une version robotisée du SpectrAcer est sur le point d’être mise en service. Celle-ci est de plus grande dimension que le modèle précédent, et l’on peut y introduire une centaine d’échantillons à la fois. Dans la boîte métallique reliée à un ordinateur, chaque sirop est manipulé à l’aide d’un dispositif mécanisé. Ne nécessitant aucune supervision, la nouvelle technologie accélérera encore davantage le classement.