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La chercheure Claudia Gagnon, de l’Université Laval, est venue présenter l’état des recherches scientifiques sur le rôle positif pour la santé de la vitamine D que l’on retrouve notamment dans les œufs.
Un jaune d’œuf contient environ 35 unités de vitamine D, mais il est possible, avec des suppléments de vitamine D3 dans la moulée des poules, de faire monter ce chiffre à 130 unités ou plus avec un apport quotidien recommandé de 600 unités pour plusieurs groupes d’âge. Or, une étude à large échelle a montré que 40 % des Canadiens ont une carence plus ou moins importante de cette vitamine dans leur sang.
« Il y a énormément d’engouement pour la vitamine D », a expliqué Claudia Gagnon, qui a précisé qu’il y avait déjà des bénéfices clairement établis pour les os et les muscles. Des recherches en cours pourraient cependant confirmer un rôle positif de cette vitamine pour plusieurs autres maladies comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires ou le diabète.
La Fédération des producteurs d’œufs du Québec travaille donc déjà sur un plan qui vise à convaincre les producteurs canadiens afin que tous les œufs produits au pays puissent contenir plus de vitamine D. Le directeur de la production et de la recherche à la Fédération, Denis Frenette, veut toutefois s’assurer que ce « projet filière » soit bien perçu par la population et qu’on détermine la « vraie recette » pour les suppléments nécessaires dans la moulée.