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SAINT-JOSEPH-DU-LAC — Si les températures printanières continuent leur lente ascension, les pomiculteurs des Laurentides pourront affirmer, dans quelques semaines, que le feu bactérien n’aura pas raison de la récolte 2017, contrairement à ce qui a été vécu en 2016.
« Selon ce que je vois cette année, en termes d’épidémie, il y a très peu de chances que la maladie s’installe », prédit le conseiller et président du club d’encadrement technique Agropomme, Roland Joannin.
Selon l’expert, la température froide retarde la floraison, certes, mais empêche par la même occasion l’augmentation du niveau de population bactérienne et le risque de propagation.
La vigilance s’impose
En ce 23 mai, les vergers laurentiens sont en fleurs. Pour les producteurs, cela signifie de redoubler de vigilance afin d’éviter de revivre l’épidémie qui a fait rage dans la région l’année dernière. « On fait tout pour ne pas en avoir. Il n’y a personne qui néglige ça », indique le jeune pomiculteur Olivier Lauzon.
En 2016, le copropriétaire des Vergers Lauzon a perdu 10 % de ses 27 hectares en production. Il a aussi reporté son projet d’agrandissement de quelques années. « J’avais rempli ma pépinière pour agrandir le verger d’un hectare, explique M. Lauzon. On a dû arracher 1 500 arbres matures infectés par la brûlure bactérienne et les remplacer par les jeunes arbres de la pépinière. »
Quatre ou cinq années seront nécessaires pour que l’entreprise retrouve ses rendements initiaux.
Malgré la baisse de rendement de 15 % par rapport aux prévisions régionales, Roland Joannin indique que la récolte 2016 a tout de même été dans la moyenne. « Si la saison 2017 n’est pas bonne, ce ne sera pas à cause du feu bactérien », ajoute, confiant, M. Joannin.