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Rivière-du-Loup — Le succès et l’établissement de la relève sont une priorité au Bas-Saint-Laurent, indique Isabelle Poirier, directrice par intérim du bureau du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) à Rivière-du-Loup.
« Nous avons une équipe de six personnes dédiées à l’accompagnement des jeunes de la relève. Nous regardons leur plan d’affaires, évaluons leur marché et les conseillons. Nous les renseignons sur les subventions et les diverses ressources à leur disposition », dit Mme Poirier. Elle ajoute que les jeunes entreprises sont suivies pendant cinq ans et qu’advenant des difficultés, elles sont épaulées par des spécialistes du MAPAQ ou référées à des partenaires.
La Financière agricole du Québec a également fait de la relève l’une de ses priorités. Depuis 2013, chaque année, elle donne en moyenne 11 M$ en subventions à 432 jeunes agriculteurs. Trop de paperasse? « Nous travaillons présentement à simplifier les procédures. Mais pour la subvention à l’établissement, par exemple, qui peut atteindre 50 000 $, ça prend certains formulaires », nuance le porte-parole de l’organisme, Louis-Pierre Ducharme.
Impératif de simplifier
Mise au parfum de l’histoire de Pascal Couture, la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ) réagit en martelant que le départ du Québec d’un jeune producteur est un départ de trop. « Le gouvernement doit impérativement soutenir sa relève et lui simplifier la vie. La FRAQ travaille d’arrache-pied à faire avancer les dossiers de la relève. Des jeunes nous contactent. Nous les aidons et réussissons souvent à régler leurs problèmes, par exemple avec des instances », dit le directeur Stéphane Deslauriers.
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