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Le 11 mai prochain, les agronomes du Québec compteront un nouveau dirigeant à la tête de leur ordre professionnel. Portrait des candidats en lice.
Le premier candidat, Michel Duval, compte près de 40 années d’expérience, notamment dans le domaine du développement des affaires. M. Duval s’est longtemps impliqué à l’Ordre des agronomes (OAQ), à l’Association de nutrition animale du Canada et à l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière. Il préside actuellement l’Association québécoise des agronomes en zootechnie. Le candidat à la présidence compte tabler sur les acquis des dernières années pour faire progresser la profession. Il en appelle à une plus grande ouverture à l’approche multidisciplinaire avec les autres professionnels de l’agroalimentaire. « Nous avons tendance à travailler en silo, mais l’époque où nous donnions tous les conseils est révolue », assure l’agronome. M. Duval accorde aussi beaucoup d’importance à la reconnaissance de l’agronome comme professionnel de l’agriculture. « Demandez à quelqu’un dans la rue ce que fait un agronome », met-il au défi.
Avancer
Le second candidat, Frédéric Robert, travaille à La Financière agricole du Québec depuis 15 ans. Il siège au conseil d’administration de l’OAQ depuis 10 ans. Pour celui qui préside la section de Québec, « il est temps de passer à une autre vitesse ». M. Robert souhaite ainsi bonifier et faire avancer le Plan stratégique 2015-2020 de l’organisation. Il estime que l’Ordre doit absolument se rapprocher de ses membres. « Il serait important que les gens qui adhèrent à notre ordre y restent au moins toute leur vie professionnelle, comme cela se fait dans les autres ordres », ajoute-t-il. Outre l’attraction et la rétention des membres, son programme électoral s’articule autour de l’information aux membres, de la formation continue et du positionnement de la profession. « Il faut continuer à être le professionnel incontournable de l’agriculture et de l’agroalimentaire, explique-t-il. Cette reconnaissance globale doit passer par une augmentation de notre présence dans les médias pour une meilleure visibilité par la population. » Cette vision trouve écho chez l’un des candidats à la vice-présidence, Pascal Thériault, que Frédéric Robert appuie publiquement. Professeur au campus Macdonald de l’Université McGill, M. Thériault souhaite que « les agronomes reprennent la place qui leur revient dans la société, en tant qu’experts de l’agroalimentaire, de la terre à la table ».
Quant au vice-président sortant, Éric Lavoie, il désire demeurer à l’Ordre afin de faciliter la transition avec les nouveaux administrateurs et de mener à bien les projets en cours, notamment les modifications au Code des professions. Pour M. Lavoie, le meilleur programme électoral demeure le Plan stratégique de l’Ordre, sur lequel il a travaillé. Les quelque 3 300 agronomes ont jusqu’au 11 mai, à 14 h, pour acheminer leurs bulletins de vote à l’OAQ.