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Depuis quelques années, la Sûreté du Québec a amélioré ses techniques pour éradiquer le cannabis planté dans les champs, mais les criminels s’adaptent, notamment en utilisant davantage les granges et les maisons rurales pour cultiver illégalement la marijuana.
« On remarque clairement une migration de la production de stupéfiants vers les bâtiments. Le cas typique est une vieille maison de campagne, louée pas trop cher, ou une étable que les locataires modifient pour y aménager une ou des serres. Dans certains cas, une grange abandonnée est utilisée pour faire sécher le cannabis », explique le sergent Hugo Fournier, du Service des communications avec les médias à la Sûreté du Québec.
Il cite l’exemple d’une perquisition de stupéfiants effectuée le 28 février dernier dans un logement et une grange situés à Saint-Elphège, au Centre-du-Québec. « C’est un cas typique où la grange a été louée à des gens qui y ont aménagé un lieu de production de cannabis », dépeint le sergent Fournier. Selon lui, une « pièce dans une pièce » installée au rez-de-chaussée de la grange dissimulait bien les plants, tandis que le 2e étage servait de lieu de séchage.
Le sergent fait remarquer que les criminels camouflent parfois très bien les zones de production dans un bâtiment, de sorte qu’une personne qui y entre ne peut pas les voir. « Parfois, un système de ventilation avec filtre au charbon est également utilisé pour dissimuler les odeurs du cannabis, une façon de ne pas éveiller les soupçons », ajoute M. Fournier.
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