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Le marché du bois de grange alimente maintenant plusieurs entreprises comme RMB Récupération, à Trois-Rivières. « On n’achète pas de bois volé », affirme catégoriquement le jeune entrepreneur Mikaël Bourassa.
« Nous contactons les propriétaires, leur offrons de démanteler leur bâtiment et récupérons le bois. J’ai des équipes ici au Québec et en Ontario. Tout est légal. Nous avons des contrats avec les propriétaires, une assurance responsabilité et nous sommes suivis par la CNESST [Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail]. »
Été comme hiver, de vieilles planches arrivent par dizaines dans la cour de l’entreprise où elles sont triées. Puis, elles subissent un premier nettoyage avant d’entrer dans l’atelier pour être débitées et emballées.
Les planches sont par la suite expédiées dans des centres de rénovation, principalement au Québec et en Ontario, par l’entremise d’une entreprise de distribution de Lévis. RMB Récupération ambitionne de développer le marché étranger, américain et européen.
« Notre travail permet de sauver le patrimoine, mentionne l’homme d’affaires. Le bois que nous récupérons provient de bâtiments qui se sont écroulés ou qui menacent de tomber. Les propriétaires sont conscients qu’ils représentent un danger. Nous recueillons donc des matériaux qui disparaîtraient sinon. »
M. Bourassa soutient ne pas avoir de difficulté à s’approvisionner, grâce au concours d’une personne chargée de repérer les bâtiments susceptibles d’être démantelés.
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