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Tout comme il y a un an, 600 personnes, dont environ la moitié composée de familles d’agriculteurs, ont réitéré leur opposition ferme au projet de mine de niobium à Oka.
Plus de 50 tracteurs ont été déplacés le 30 mars et on pouvait lire des messages sur des pancartes tels que : Non à la mine, oui à l’agriculture; Quand c’est non, c’est non; Notre environnement est plus important que l’argent; Zéro acceptabilité sociale.
Le projet de mine de niobium à Oka refait surface périodiquement depuis des années. Les agriculteurs du coin s’inquiètent du fait que le promoteur promet des compensations sans s’engager vraiment. « Le promoteur [Éco-Niobium] ne lâche pas prise », a expliqué René Ledoux, directeur général de la Fédération de l’UPA d’Outaouais-Laurentides, qui était sur place tout comme le président Richard Maheu, qui soutient les deux syndicats locaux impliqués. « C’est clair que l’acceptabilité sociale n’est pas là », a insisté René Ledoux, en entrevue à la Terre.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) n’est pas seule dans son opposition puisque les municipalités concernées sont contre, tout comme la MRC, la députée Sylvie D’Amours, de la Coalition avenir Québec, Simon Marcil, du Bloc québécois, et la Communauté métropolitaine de Montréal. La MRC de Deux-Montagnes a confirmé à la Terre avoir demandé au gouvernement une suspension de six mois de tout nouveau permis minier pour se donner le temps de délimité les zones incompatibles avec l’activité minière.
Rappelons que ce projet avait déjà été critiqué dans un rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) au sujet de l’eau.
« Le ministre n’a pas reçu à ce jour de demande d’autorisation de l’entreprise », a déclaré Émilie Simard, porte-parole du ministre de l’Environnement, David Heurtel.