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La fermeture de l’abattoir Viandes Laroche en 2015 aura finalement eu raison de l’initiative Viandes sélectionnées des Cantons (VSC), qui commercialisait un bœuf québécois élevé sans antibiotiques ni hormones de croissance.
Malgré une tentative de relance l’an dernier, le logo VSC a été relégué aux oubliettes après la perte du distributeur Viandex et du parc d’engraissement Sinotte pour des raisons de non- rentabilité. « VSC, comme tel, n’existe plus », confirme Réal Carrier, le président du regroupement qui compte une cinquantaine de producteurs.
La volonté du programme Bœuf Québec de développer une filiale sans hormones ni antibiotiques donne toutefois espoir à M. Carrier que ses efforts n’auront pas été vains. « On est prêts à les fournir, nous autres. On attend juste ça », lance-t-il.
L’abattoir Les Viandes de la Petite Nation a repris le créneau sans hormones l’automne dernier. Une trentaine de bêtes élevées selon des pratiques naturelles y sont abattues chaque semaine. « On a plus de capacité que ça [jusqu’à une centaine], mais on veut y aller progressivement pour être sûrs d’écouler tout ce qu’on abat », indique le directeur, Denis Ferrer. L’entreprise approvisionne déjà des restaurateurs, mais voit dans Bœuf Québec une occasion d’intéresser un plus vaste réseau de distribution à cette viande qui se démarque par son goût et sa fibre plus fine que le bœuf traditionnel.