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Une nouvelle entente opérationnelle a été signée par le Québec afin de mettre en place une formule d’allocation de la croissance de la production de poulet au pays. Le Québec consolide sa place et obtiendra le 3e plus important niveau de croissance à venir.
« Je suis fier de cette entente qui reflète l’influence ainsi que l’importance des éleveurs de poulets du Québec au pays », a déclaré Pierre-Luc Leblanc, président des Éleveurs de volailles du Québec (EVQ), après la signature du document le 24 février dans les bureaux de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Il s’agissait de l’une des dernières signatures requises pour finaliser l’accord au niveau canadien.
La nouvelle formule d’allocation de la croissance tient compte de plusieurs critères comme le PIB, l’inflation générale et celle du prix des intrants agricoles, la croissance de la population, la capacité de produire 100 % des quotas alloués et la capacité de surtransformation. Jusqu’à maintenant, la répartition des nouveaux quotas associés à la croissance de la demande canadienne se faisait tout simplement au prorata des parts de marché. Le Québec disposait déjà de 27 % des contingents de production. Selon les EVQ, la nouvelle formule pourrait ramener la part du Québec à 26,5 % en fonction des scénarios probables de croissance. Il faut cependant comprendre que le nombre total de poulets produits était en hausse constante au Canada ces dernières années et que la demande devrait continuer de croître. En nombre absolu, le nombre de poulets produits au Québec va donc aller en augmentant. « On prévoit un avenir florissant pour toute la filière québécoise », a commenté Pierre Fréchette, directeur général des EVQ.
L’autre point important que vient régler l’entente opérationnelle est le retour de l’Alberta au sein des Producteurs de poulets du Canada (PPC). Un transfert de volume de production ad hoc a d’ailleurs été concédé à l’Ontario par toutes les autres provinces. Cette province bénéficiaire est celle où la population est le plus en croissance.
La réunion des 10 provinces au sein des PPC tombe à un moment propice si l’on considère la récente remise en question de l’Accord de libre-échange nord-américain par le président américain Donald Trump. Une défense unie de la gestion de l’offre dans le secteur de la volaille sera dorénavant plus facile.