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À compter de la semaine prochaine, le tampon Bœuf Québec apparaîtra sur 11 % des carcasses produites dans la province.
Le partenariat avec une chaîne de restauration majeure, dont l’identité sera annoncée lors du lancement du 8 mars, a obligé la filière bovine à faire passer son offre de départ de 50 à 200 bouvillons par semaine.
Le coordonnateur du programme Partenaires Bœuf Québec, Jean-Sébastien Gascon, qui est également directeur général de la Société des parcs d’engraissements du Québec (SPEQ), qualifie cette annonce d’« historique ».
« C’est un produit qui est très attendu, assure Michel Gagné, directeur général des divisions Viandes Décarie et Viandes Lauzon pour le distributeur alimentaire Colabor. Ça fait longtemps qu’on en parle. Pour la nouvelle génération, le produit local, c’est important. »
Dans un premier temps, seulement les secteurs de la restauration et de la boucherie seront desservis par le Bœuf Québec, mais cela pourrait changer si l’abattoir ontarien que M. Gagné a dans sa mire accepte d’embarquer dans l’aventure. « Les sons de cloche nous disent que c’est vraiment une quantité de départ et que rapidement, il faut travailler à augmenter ça, surtout si notre joueur ontarien entre en scène. C’est certain qu’à ce moment-là, on parle d’une autre ampleur de projet », souligne Michel Gagné. Cela pourrait vouloir dire que le Bœuf Québec serait alors offert en supermarché.