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Une réflexion est en cours au sein du Conseil de développement du porc du Québec (CDPQ) afin de déterminer la vocation future de sa station d’évaluation de Deschambault.
Le bâtiment actuel, une pouponnière-engraissement de 360 places, a été construit en 1994. « On veut commencer le débat et en parler avec l’industrie et nos partenaires, explique Frédéric Fortin, responsable du secteur génétique au CDPQ. On souhaiterait avoir une nouvelle station de recherche dans un horizon d’environ cinq ans. »
Les acteurs de la filière porcine ont déjà été sondés sur le Web avant les fêtes. Les résultats restent à être compilés, mais l’idée de faire de la station une ferme modèle fait son chemin dans un contexte où bon nombre de porcheries devront également se moderniser au cours des prochaines années. « Ça fait partie des avenues, reconnaît M. Fortin. La nouvelle station pourrait servir à tester des technologies de pointe pour que les producteurs qui souhaitent les implanter puissent visiter une ferme au préalable sans aller trop loin. »
Solutions de remplacement à la castration
La station de Deschambault a été l’hôte d’essais en 2015 pour évaluer différentes solutions de remplacement à la castration, telles que la sélection génétique et des injections causant la perte d’odeurs sexuelles. Les résultats sont attendus d’ici l’automne.
Par ailleurs, une caméra infrarouge a été installée en janvier. « On veut savoir si la caméra infrarouge ne serait pas un moyen à utiliser pour détecter de façon très précoce le moment où les porcelets commencent à avoir des problèmes de santé », explique Frédéric Fortin, visiblement très emballé par ce projet de recherche. Si l’hypothèse de départ se confirmait, une approche curative ciblée pourrait remplacer la prévention de masse par antibiotiques.