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Un rapport du Conseil consultatif en matière de croissance économique, rendu public le 6 février, place l’agriculture et l’alimentation parmi les secteurs présentant le plus haut potentiel au pays.
Le Conseil recommande même au gouvernement canadien de lancer un projet pilote afin de s’attaquer aux principaux obstacles à la croissance de l’agroalimentaire. Il y vise entre autres le sous-développement du secteur de la transformation des aliments, la taille relativement petite des fermes laitières, ce qui empêche les économies d’échelle, et l’absence d’accords commerciaux préférentiels avec la Chine, l’Inde et le Japon.
Fin de la gestion de l’offre?
Bien que la fin du système de gestion de l’offre ne soit pas clairement formulée dans le rapport, elle est néanmoins sous-entendue par la suggestion d’augmenter la production laitière annuelle de six milliards de litres pour suivre l’exemple de la Nouvelle-Zélande, dont les exportations accaparent près de 30 % des échanges internationaux.
Le Conseil consultatif en matière de croissance économique se sert en fait de l’agroalimentaire comme exemple pour décrire l’approche sectorielle ciblée qu’il souhaiterait voir multipliée. La fabrication de pointe, l’énergie et les énergies renouvelables ainsi que les soins de santé et les sciences de la vie comptent au nombre des autres secteurs jugés prometteurs pour la croissance économique.