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Le ministre des Finances Jim Flaherty mord la poussière dans sa tentative de rétablir l’équilibre budgétaire.
Sans grande surprise, le grand financier du gouvernement Harper a dû admettre, mardi, devant la Chambre de commerce de Calgary, que le retour à l’équilibre budgétaire ne pourra être atteint, au mieux, qu’en 2015-2016. Le ministre avait pourtant promis un tel « exploit » en 2014-2015. Ce retard est attribuable, a-t-il expliqué, au ralentissement économique mondial sur la croissance canadienne.
Jim Flaherty a par ailleurs eu droit à un accueil plus qu’amical devant les gens d’affaires de cette ville de l’Ouest canadien. Et pour cause : il a réduit de moitié la hausse des contributions des employeurs à la caisse de l’assurance-emploi. Les patrons vont débourser 7 cents par tranche de 100 $ assurable, en 2012, contre 14 cents prévus initialement. Les travailleurs seront également « épargnés », partiellement, puisque leurs cotisations augmenteront de 5 cents, en 2012, soit deux fois moins que la cotisation envisagée par le gouvernement tory.
L’opposition à la Chambre des communes soutient de son côté que les hausses diminuent l’argent disponible dans les poches des travailleurs.
« Nous considérons que le ministre (Flaherty) envoie un signal aux gouvernements des provinces en limitant ainsi la charge imposée aux PME, particulièrement, qui ont besoin d’oxygène fiscal pour respirer. On aurait tout de même aimé voir Ottawa retrouver l’équilibre budgétaire, mais la croissance économique n’est pas au rendez-vous et il faut en tenir compte », a réagi à la Terre la PDG de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), pour le Québec, Martine Hébert.
Mentionnons, par ailleurs, que le déficit se creusera de 16 G$ additionnels au cours des deux prochaines années, selon la mise à jour économique dévoilée par le ministre Flaherty.