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Pour dénouer l’impasse de la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles, la Coop fédérée se montre en faveur de la création d’une table visant à revoir la pertinence de réformer le principe de taxation agricole.
Ghislain Gervais, président de la plus importante entreprise agroalimentaire du Québec, réaffirme son soutien à l’Union des producteurs agricoles (UPA). Il rappelle que son organisation a commandé l’automne dernier une étude à une firme externe qui a démontré que les chiffres de l’UPA sont bons.
Lui-même propriétaire d’entreprises agricoles au Centre-du-Québec, le président de la Coop est bien placé pour mesurer l’impact de la réforme. Pour l’une de ses terres, l’augmentation de sa facture atteint 284 %!
« C’est ce qu’on appelle une hausse substantielle », affirme-t-il.
Cela étant dit, convient-il, il importe pour le Québec de demeurer compétitif en regard de ses voisins comme l’Ontario. Il croit qu’il y a un rattrapage à faire en matière de taxation, et suggère d’échelonner une éventuelle augmentation sur quelques années. À titre d’exemple, dit-il, la taxation actuelle ne tient pas compte des valeurs agronomique et économique des terres agricoles.
Ghislain Gervais qualifie l’arrivée de Laurent Lessard à l’Agriculture « d’encourageante », percevant une volonté de débloquer le dossier de la taxation foncière agricole.