Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La crise italienne risque de perturber davantage les économies européennes et nord-américaines.
Mais s’ils veulent limiter les dégâts, les producteurs agricoles, qu’ils soient québécois, européens ou nord-américains, ont tout intérêt à mieux saisir les enjeux de la mondialisation.
« Nous ne pouvons plus travailler dans un environnement fermé. Il faut surveiller de près ce qui se passe en Grèce et en Italie. Tout est interrelié », soutient l’économiste américain de renom, David Kohl.
Le président d’AgriVisions et professeur au Département d’agriculture et d’économie appliquée à l’Université Virginia Tech était conférencier, jeudi dernier, à Drummondville, dans le cadre du 25e Colloque organisé par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire (CRAAQ).
Il a invité son auditoire à tenir compte de ce qui bouleverse la planète et à s’intéresser particulièrement aux économies du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine. « Des économies qui vont avoir une influence de plus en plus grande », a-t-il prévenu.
En Italie, dans un ultime effort pour mettre fin à une crise qui s’éternise, le président italien Giorgio Napolitano a confirmé dimanche soir la nomination de Mario Monti, économiste de formation, à titre de premier ministre, en remplacement de Silvio Berlusconi.
Cette nomination vient confirmer ce que plusieurs perçoivent comme une quasi-tutelle de l’Italie par l’Union européenne.