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LA PRAIRIE — La hausse du salaire minimum de 50 cents, qui entrera en vigueur le 1er mai, fera encore plus mal au secteur horticole que les modifications au Programme de crédit de taxes foncières agricoles.
« J’ai fait le calcul et pour deux de mes vergers, l’impact va être de 1 900 $ de plus en taxes, alors que l’annonce des 50 cents va nous coûter entre 13 000 et 14 000 $ », a indiqué le pomiculteur Dean Thomson, de Saint-Paul-d’Abbotsford, lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) des Producteurs de pommes du Québec, le 26 janvier.
M. Thomson a profité de la présence du président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, pour suggérer de ménager le capital de sympathie du public. « Ce n’est pas parce qu’on abandonnerait le dossier des taxes que le public aurait une meilleure écoute en ce qui concerne le salaire minimum », a répondu M. Groleau, qui a tout de même promis de ne pas négliger cet enjeu. Il a aussi mentionné qu’une étude d’AGRIcarrières suit son cours pour évaluer l’impact par secteur de la hausse du salaire minimum.