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Au palais de justice de Trois-Rivières, Avik Caron a décidé, le mercredi 11 janvier, de plaider coupable aux accusations de vol et de recel de sirop d’érable à l’entrepôt de Saint-Louis-de-Blandford.
La Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a maintenant le feu vert pour enclencher les procédures contre la compagnie responsable d’assurer l’entrepôt.
L’argent des producteurs
Selon le directeur général de la FPAQ, Simon Trépanier, il était prévu qu’un procès civil soit intenté contre la compagnie en 2018 puisque l’assureur contestait la réclamation. À la suite de la condamnation de certains individus et du plaidoyer de culpabilité d’Avik Caron, il y a de fortes chances que le débat judiciaire n’ait pas lieu et qu’un règlement hors cour puisse survenir, mentionne M. Trépanier. La Fédération réclame un peu plus de 17 M$ pour le sirop et 2 M$ pour les frais et les intérêts depuis 2012.
Coupable
Deux autres causes concernant Avik Caron étaient pendantes devant les tribunaux. L’une pour le recel de 500 000 $ de cuivre et l’autre pour des fraudes totalisant 800 000 $ à l’égard de la compagnie d’assurance Industrielle Alliance. En échange du plaidoyer de culpabilité d’Avik Caron pour le vol de sirop et les fraudes, les chefs d’accusation pour le recel de cuivre ont été abandonnés. La Couronne a l’intention de réclamer plusieurs années de prison. Caron connaîtra sa sentence le 27 février prochain. Il est détenu depuis l’été 2013.
Les autres coupables du vol de sirop
Étienne St-Pierre, Raymond Vallières et son fils Richard, reconnus coupables par un jury en novembre dernier, recevront leur sentence le 27 janvier. La poursuite compte demander de lourdes peines pour chacun d’eux.
En plus, Revenu Québec réclame 4,1 M$ à Richard Vallières. La porte-parole de l’organisme, Geneviève Laurier, a mentionné que des hypothèques légales ont été enregistrées sur un bateau, une voiture BMW et une remorque. Ses biens et meubles ont été saisis à sa résidence ainsi que le contenu de ses comptes bancaires. La valeur complète de ces saisies sera connue dans les prochains mois.
Le 24 février, ce sera au tour de Robert McLean et de Sylvain Bourassa de savoir ce que la justice leur réserve. En tout, 26 individus ont été arrêtés, 16 ont plaidé coupables ou ont été reconnus coupables et les 10 autres ont vu les accusations à leur endroit retirées.