Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Texte et vidéo – Quelques heures avant de devenir officiellement le nouveau président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau a partagé sa vision de l’agriculture avec les délégués du congrès de Québec.
« Ma priorité, c’est de redonner confiance », a affirmé M. Groleau, qui a mentionné aborder son nouveau titre de président de l’UPA comme une « accession à des responsabilités plutôt qu’à une position ».
Le nouveau président a d’abord défendu l’accréditation unique détenue par l’UPA. Il a souligné qu’au moins 41 groupes étaient affiliés volontairement à l’organisation. « C’est une union libre et consentante », a spécifié Marcel Groleau, en ajoutant qu’aucune autre organisation ne consulte autant toutes ses régions et tous ses secteurs.
Plus de 10 000 entreprises en difficulté
Sur la situation en agriculture, M. Groleau a voulu « préciser » le bilan relativement positif présenté par le ministre Pierre Corbeil la veille.
Sans nier que certains secteurs agricoles vont bien, le président a ajouté que la production de viande est globalement en difficulté, notamment à cause de la hausse du dollar canadien et la montée du prix des grains. « C’est entre 10 000 et 12 000 entreprises qui vivent une situation difficile et périlleuse », estime M. Groleau.
Filet de sécurité
Sur la question du filet de sécurité du revenu, M. Groleau a fait appel à quatre partenaires importants afin d’en relever le niveau. « Si ces quatre groupes (UPA, MAPAQ, Coop fédérée, secteur de la transformation) mettent la main à chacun des coins du filet, on va le remonter pour l’ensemble de l’industrie », a lancé le président élu.
Politique bioagroalimentaire
En ce qui concerne la future politique agricole, Marcel Groleau a insisté pour qu’on la nomme « bioagroalimentaire » et non pas seulement bioalimentaire. Il justifie cet ajout par le fait que ce que l’on mange est presque entièrement issu des cultures et de l’élevage, à l’exception de la chasse et de la pêche.
Marcel Groleau a aussi mis en garde le ministre Corbeil contre le risque d’une politique « populiste » où l’on retrouverait « un peu de tout ».
Passage du flambeau
M. Groleau a également pris le temps de remercier son prédécesseur, Christian Lacasse, en parlant notamment de sa « dignité remarquable » et de son respect des mandats confiés par le conseil général.
Marcel Groleau devient officiellement le nouveau président de l’UPA à la fin du 87e congrès de l’organisation en ce 1er décembre 2011.