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Dans un récent numéro, le prestigieux magazine américain Vanity Fair consacre un long article à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ), à qui il attribue le succès du sirop d’érable de la Belle Province.
« Parce que le Québec fabrique 72 % de la production mondiale de sirop d’érable, elle est en mesure d’en imposer le prix », écrit l’auteur Rich Cohen qui compare la FPAQ à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il précise qu’à 1 300 $ le baril, le sirop se vend 26 fois plus cher que le pétrole brut.
Des tours de barils blancs
Le collaborateur du Vanity Fair s’est déplacé au Québec, où il a pu visiter la réserve stratégique mondiale de sirop d’érable, située à Laurierville. Il a été impressionné par les hautes tours de barils blancs.
Incapable de bouger l’un de ces barils, il a peine à croire que 10 000 aient pu être volés il y a quelques années. L’auteur louange au passage le travail des enquêteurs qui, malgré l’absence de caméras de sécurité à l’époque, sont parvenus à remonter le fil des événements.
Rich Cohen a aussi visité les bureaux de la FPAQ à Longueuil et a accompagné l’acériculteur François Roberge à son érablière La Cabane Rose, un clin d’œil à la bannière La Vie en rose dont il est le PDG. Près de la bouilleuse, il a alors dégusté le liquide doré comme s’il s’agissait d’un scotch vieux de 20 ans. « C’était comme boire la forêt et le paysage », conclut-il, tout en poésie.
Pour lire l’article complet (en anglais) publié dans le Vanity Fair, cliquez ici.