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En hausse d’environ 20 % cette année, les exportations québécoises d’arbres de Noël vers les États-Unis sont bel et bien sorties du cycle de décroissance dans lequel elles étaient plongées depuis 2008.
« Après avoir frappé un plus bas niveau de 800 000 arbres exportés, on estime aujourd’hui avoir atteint 1,2 M », se réjouit le président de l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec, Jimmy Downey.
Il explique ce revirement de situation par la disparition de certains joueurs en sol américain. En ayant moins de compétiteurs, les quelque 250 producteurs québécois ont pu augmenter leurs prix de vente en gros d’environ 1 $ l’arbre. « Étant donné qu’il y avait beaucoup d’arbres de Noël sur le marché, le prix n’a pas vraiment bougé depuis huit ans, alors que le coût du gaz et des engrais a continué d’augmenter », souligne M. Downey, qui profitera de cette nouvelle marge de profits pour économiser en prévision du prochain cycle baissier.
Vers un arbre naturel plus pratique
L’Association s’est donné le mandat de rendre l’arbre naturel plus pratique pour le consommateur. Elle encourage donc des initiatives comme la livraison à domicile, l’autocueillette et le recyclage d’arbres après les Fêtes. La mise au point d’une variété de sapin perdant moins ses aiguilles est également au cœur des préoccupations des producteurs, qui mettront leur expertise en commun les 17 et 18 février à l’occasion des Journées de l’arbre de Noël. La rencontre aura lieu en Estrie, où sont concentrées la majorité des plantations.