Politique 5 septembre 2014

Consultations-marathon pour définir le territoire

320bfd0b32ec766d30f7f225823efb71 (1)

C’est parti! Les consultations sur le projet de loi 34 touchant l’occupation et la vitalité des territoires s’amorcent aujourd’hui à Québec.

On parlera abondamment des régions et de leur importance dans le développement socio-économique au Québec.

Ces consultations, qui vont prendre l’allure d’un véritable marathon, vont se poursuivre jusqu’au 16 février, avec le dépôt de mémoires d’organismes engagés, de municipalités impliquées, de citoyens sensibilisés et de syndicats préoccupés. Sur deux semaines, 9 journées de consultations sont au calendrier.

Il est prévu que l’Union des producteurs agricoles (UPA) se présentera devant la Commission, jeudi en fin de journée, pour exprimer sa position sur cette question.

Et cette question n’est pas banale. Elle suppose une concertation de tous les intervenants qui se sentent concernés. Par exemple : comment le Québec souhaite-t-il développer son territoire? Quelle place entend-il donner aux régions, qui sont les moteurs d’une économie vraiment diversifiée?

Il faudra, dans cette réflexion, tenir compte à la fois du Québec rural, et du Québec urbain. Les enjeux ne sont pas les mêmes, on le devine bien.

Coup d’envoi

Pour donner le coup d’envoi, la Commission de l’aménagement du territoire ouvrira ses micros aux représentants de Solidarité rurale du Québec, qui a déjà déclaré que la nouvelle loi-cadre devrait « faciliter le travail des communautés » dans les régions en plus de rendre « plus cohérente la vision territoriale » du Québec qu’on est en train de redéfinir.

Précisons que le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, Laurent Lessard, a dévoilé peu avant la mi-novembre 2011 les grandes lignes de la Stratégie pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires, dans un horizon de cinq ans (2011-2016). Une Stratégie qui a pour thème : « Nos territoires : y habiter et en vivre! »

Le projet de loi 34 propose, parmi ses grandes orientations, d’instituer des mécanismes de coordination propres à l’occupation et à la vitalité des territoires, dont la Table Québec-Montréal métropolitain pour l’aménagement et le développement, la Table gouvernementale aux affaires territoriales et les conférences administratives régionales.