Politique 5 septembre 2014

Budget Bachand: les attentes de l’UPA

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L’UPA souhaite la création d’un «guichet unique» où producteurs et transformateurs pourraient soumettre leurs demandes de financement pour des projets d’investissement.

Charles-Félix Ross, économiste en chef à l’UPA, explique: « Il faut créer un environnement d’affaires favorable et mettre toutes les conditions en place pour envoyer un signal positif ».

Ce « guichet unique » prendrait la forme d’un Fonds d’investissement dédié à l’agriculture et serait conçu à partir d’une organisation déjà existante, en l’occurrence Capital Financière agricole, avec une participation de l’État et du secteur privé. «Nous voulons être présents autour de la table », précise l’économiste. Il rappelle qu’une société d’État – la Société québécoise d’initiatives agricoles (SOQUIA) – a déjà joué un rôle similaire jusqu’à sa dissolution au profit de la Société générale de financement (SGF).

Demandes

L’UPA a abordé cette question – et fait part de ses demandes « agricoles » contenues dans un mémoire, vendredi dernier, lors d’une rencontre de près d’une heure avec le ministre des Finances, Raymond Bachand, dans le cadre des consultations prébudgétaires.

L’Union maintient que le Québec a besoin d’un « plan agricole pour une économie plus forte ». « Le domaine agricole n’est pas différent des autres secteurs de l’économie (mines, énergies, jeux vidéo, alumineries, pharmaceutiques, etc.) qui disposent de mesures gouvernementales permettant de réduire et de mieux gérer les risques pouvant nuire à leurs investissements et à leur rentabilité », souligne l’UPA.

Sécurité du revenu

Par ailleurs, l’Union réitère son appui aux plans d’action économique et budgétaire du gouvernement; des plans, selon l’organisation, qui ont « permis de soutenir et de relancer efficacement l’économie ». Elle dit avoir accueilli « positivement » les politiques gouvernementales en matière de sécurité du revenu en agriculture entre 2010 et 2015, lesquelles ont été introduites dans le budget 2010-2011, « et ce, même si celles-ci se sont traduites par une baisse du soutien accordé aux entreprises agricoles ».